Le temps de l'aventure est revenu : Le voyage d'exploration annuel de l'Underground Time Lab est achevé.
Cette
fois-ci nous partons pour une destination bien précise : Venise, en Italie. Une nouvelle terre à découvrir
après la Nouvelle-Écosse et les Bahamas donc.
C'est la compagnie aérienne Volotea qui assure le trajet : Un vol direct sans accroc, où pour la première fois l'on aura eu l'honneur d'être en tête de file. Maintenant vous allez si vous le voulez bien lancer la musique suivante et poursuivre votre lecture en l'écoutant, sous peine de vous faire dévorer demain matin par des dinosaures zombies enragés (RT si c'est triste) :
Arrivés sur place, direction
Venise, avec le bus approprié. On entre et déjà, les odeurs ennivrantes
des préparations Italiennes font leur effet, ah les fourbes.
Nous
sommes dans le quartier de Cannaregio, et essayons de comprendre
quelque chose aux dédales en s'aidant de Google Maps. Le GPS s'avèrera
plus d'une fois utile lors du séjour, même s'il y aura eu quelques
cafouillages, mais qu'importe.
On trouve un petit restaurant isolé, La Bottega Ai Promessi Sposi, et l'on y déguste des plats de spaghetti absolument divins, tout en faisant attention néanmoins à chacun de nos mouvements. Les Italiens ont une sacrée réputation de filous, et, si on ne perdra pas pour autant nos affaires, on constatera tout de même qu'elle n'est guère usurpée.
L'Italie
c'est aussi le pays des BD Disney. Un arrêt dans un kioske me donnera
l'occasion de constater qu'ici, chaque personnage a son propre magazine.
Je repars donc avec sous le bras un exemplaire du seul magazine dans le
monde véritablement consacré au formidable personnage de Fantomiald :
Paperinik App Grade.
J'aurais bien aimé encore plus de Paperinik, mais, pour une raison qui m'échappe, les deux seuls autres magazines consacrés à un Donald super-héros disponibles sont entièrement à la gloire de PK, l'horrible ersatz fait pour le public américain, dont les aventures se sont pourtant arrêtées en 2005. J'ai quand même acheté l'un de ces magazines, qui s'est tout simplement avéré être le Topolino, la version Italienne du journal de Mickey donc, absolument pas dédiée au personnage, mais qui fait un évènement sur PK en ce moment, ça tombait bien mal ma foi :/
J'aurais bien aimé encore plus de Paperinik, mais, pour une raison qui m'échappe, les deux seuls autres magazines consacrés à un Donald super-héros disponibles sont entièrement à la gloire de PK, l'horrible ersatz fait pour le public américain, dont les aventures se sont pourtant arrêtées en 2005. J'ai quand même acheté l'un de ces magazines, qui s'est tout simplement avéré être le Topolino, la version Italienne du journal de Mickey donc, absolument pas dédiée au personnage, mais qui fait un évènement sur PK en ce moment, ça tombait bien mal ma foi :/
Dans les rues
de Venise, la chaleur fait alternance avec de petites gouttes de pluie
glacées fortement désagréables. Cela n'empêchera pas de déguster une
glace (stracciatella + vanille, combo de choc) au bord des canaux, en
regardant passer les gondoliers aux prix prohibitifs, mais dont les
embarcations dégagent une aura très particulière, qui donne il est vrai
l'envie d'y monter.
La fatigue étant trop
importante, on remonte les rues pour attraper un bus afin d'enfin se
rendre à l'hôtel, dans la région de Mirano, assez loin de la ville même
de Venise.
D'ailleurs un petit mot sur les panneaux de
signalisation, car j'aime bien constater les différences plus ou moins
importantes entre les panneaux des pays que je visite.
Ce sont
à peu près les mêmes signalisations qu'en France... Mais les dessins
des panneaux sont plus "gras", et parfois certains panneaux sont
volontairement tordus, de façon assez harmonieuse.
La
route est l'occasion de croiser de nombreuses enseignes que l'on
connait en France, même si celle qui m'aura le plus surpris restera
Leroy-Merlin. La présence de la BNP Paribas surprend également.
La nuit se passe,
relativement calme. Le lendemain matin, il va s'agir de s'y retrouver
dans les transports. La destination : Venise. Le temps de route : Une
heure environ. Avec l'aide du personnel de l'Art Hotel, on comprend que
les tickets de bus ne s'achètent que dans les bureaux de tabac, et qu'il
y en a un à proximité. L'on s'y rend donc, et, par la magie de
l'ellipse narrative, nous revoilà à Venise.
C'est parti pour le premier truc auquel on pense à part les gondoles quand on pense à Venise : La célébrissime Place Saint-Marc. Le chemin, bien balisé, donne l'opportunité de croiser plusieurs musées, dont le musée de la Musique, qui a pour avantage d'être à entrée libre. Sont exposés de magnifiques instruments de toutes sortes et des partitions principalement.
Plus
sérieusement, la Place Saint-Marc, véritable épicentre de la vie
Vénitienne, est un gigantesque rectangle de marbre, cerclé de monuments
magnifiques et de lieux à visiter.
Un stand de glaces
justement nous permettra de déguster une glace noisette-banane
absolument exquise, avant de poursuivre notre exploration de la Place
Saint-Marc.
À Venise tout peut être fait à pieds, certes. C'est néanmoins par vaporetto que l'on se rend à la destination suivante, le Pont du Rialto.
Les vaporetto sont le moyen de transport Vénitien par excellence. Ces bateaux-bus, autrefois à vapeur, sillonnent les canaux, transportant leur lot de voyageurs. Pour en profiter au maximum il vaut définitivement mieux prendre un forfait, les prix des tickets pour une heure ou une journée étant assez prohibitifs.
Enfin
disons que sur une semaine, vous aurez vite rentabilisé votre forfait de
50 euros, vous vous en rendrez compte lorsque vous verrez quelqu'un
payer plein pot 20 euros son ticket pour 24 heures. Bon après si vous
avez la foi la marche est toujours gratuite.
Le Pont du Rialto est l'un de ces lieux incontournables de Venise, un pont si large que des commerces sont littéralement construits dessus.
Vu de l'extérieur, ça ne se voit pas
Quand
on est dessus on n'a vraiment pas l'impression d'être sur un pont, la
seule chose pouvant le rappeler étant la façon dont le sol s'incline.
On
revient cependant en arrière dans l'objectif de localiser le bureau de
poste local. On commence par ne pas le trouver. À la place se dresse,
majestueux sur sa gondole... Mickey Mouse.
...
...
L'incrédulité pousse nos pas à contourner l'édifice, et soudain on entre dans UN DISNEY STORE.
Une gigantesque façade murale à l'effigie de Fantomiald, rien de moins, voilà l'accueil réservé au chaland par le Disney Store Vénitien. Pourtant, au milieu des têtes de Mickey posées sur des drapeaux Italiens et des bols à paillettes Planes, aucun produit dérivé à l'effigie du héros. "Donald normal only". Scandaleux :<
Parce que oui, quand tu vas à
l'étranger y a forcément un moment où tu entres dans un McDonald's,
sauf si tu n'aimes pas l'enseigne, mais ça ne me regarde pas, je ne suis
pas dans ta tête. Toujours est-il qu'il est toujours agréable de
constater les différences. Alors voilà :
-Le choix de burgers
est le même qu'en France, les exclus Françaises en moins, et pour le
coup l'exclu du moment c'était le Grand Big Mac, donc y avait pas non
plus de burgers véritablement originaux, bref pleurons l'absence du Mac
Rib.
-Par contre, la patte Italienne frappe en proposant dans
ses préparations une mini-pizza tomates/fromages de très bonne facture,
la pizzaroto ! Par ailleurs, les amateurs de salades ont ici droit à des
salades de pâtes. Mais bon, c'est simplement du Barilla, je ne sais pas
si c'est le mieux à prendre une fois sur place, tout tentant que cela
puisse être !
-Le Happy Meal du moment offre de superbes
produits dérivés Cut The Rope (un découpe-banane ? Seriously ???) qui
met à l'amende les Ben 10, Transformers et autres Littlest Pet Shop immondes que le McDonald's Français s'évertue à
offrir en permanence. Par contre il est impossible
d'acheter le jouet seul, un mauvais point là-dessus, d'autant plus
qu'apparemment ici le jouet change tous les jours ! (À noter
que d'autres pays que l'Italie, l'Allemagne par exemple, offrent aussi
ces cadeaux, scandaleux)
-Y a pas de jus de fruits non gazeux à part 25 cl de Tropicana et le jus de pêche/orange du Happy Meal.
-Gros
point fort, en Italie les glaces ont une réputation à défendre, et ça
se poursuit jusqu'aux portes du fast-food : Un nombre invraisemblable de
parfums sont proposés à un prix dérisoire par rapport au prix Français,
et la qualité Italienne est toujours au rendez-vous !
-Les poubelles ont... Des portes automatiques... Et elles peuvent séparer les liquides des verres. Quoi.
Le Pont des Soupirs vu de l'extérieur
Embouteillage de gondoles
Santa Maria Formosa
Marcher dans Venise permet enfin d'arriver dans les rues les plus calmes, là où l'exploration reprend enfin ses lettres de noblesses. Ici, point de touriste, aucun point de vente de bibelots-souvenirs. Dans ces rues parfois larges, parfois étroites, la vraie Venise retrouve ses droits et sa splendeur, et l'on est frappé de plein fouet par l'apparition soudaine d'une gigantesque paroisse, qui cette fois n'est pas payante - De toute façon elle n'accueille quasiment aucun visiteur, peut-être trop à l'écart des circuits touristiques fréquentés.
Une pause à l'ombre d'une sachristie donnera l'occasion à plusieurs bonnes soeurs de nous adresser quelques phrases dont on ne percevra guère que la bienveillance, puis on reprend la traversée de ces rues pour déboucher sur la grande Adriatique.
Vaporetto vu de l'intérieur
Le retour à Mirano ne se fait pas sans heurts : Pendant le repas le tonnerre explose ! Une averse diluvienne noie nos pas effrennés vers l'arrêt flottant de vaporetto le plus proche, et, par miracle, un bus allant à Mirano est disponible sur la Place de Rome, qui est l'unique arrêt d'autobus de la ville. Je ne pense pas que j'aurais aimé attendre dix minutes qu'un bus arrive, y compris en prenant en compte le fait que la pluie avait eu le temps de décroître en force.
Le
jour suivant c'est Dimanche, le bureau de tabac est donc fermé. Du coup
on demande directement les tickets au conducteur du bus.
Cela étant, Murano est surtout
l'occasion d'admirer le verre soufflé originaire d'ici, et de visiter
une superbe église (gratuite, allélouïa) avant de reprendre le vaporetto
pour retourner sur Venise.
L'averse
du Samedi soir n'était guère qu'un avant-goût : Lundi matin, l'orage
gronde de nouveau. Suivant les indications données par les vendeurs
locaux, je me retrouve au marché, mais n'y trouve pas ce que j'y
cherche, du moins pas avant de comprendre que le marché est divisé en
deux parties et que la deuxième était cachée par des bâtiments. Cinq
minutes plus tard, une poignée d'euros sont échangés contre un parapluie
incroyablement beau, robuste et maniable compte tenu de son prix.
Le beau temps revient sur Venise, et le froid cède la place à une journée d'été encore plus chaude que les précédentes, tandis que la ligne 5.2 de vaporetto nous conduit à S. Pietro, puis on s'aventure dans Castello, quartier calme qui dispose de commerces et d'un très beau parc. Midi sonne l'occasion de manger des sandwichs et glaces de très bonne facture !
En
remontant, on s'aperçoit que l'on n'est qu'à deux pas de Saint-Marc.
Qu'à cela ne tienne, on vogue vers le quai d'en face pour y découvrir,
somptueuse, la gigantesque église Santa Maria Della Salute. Non
seulement l'entrée est gratuite mais un message à l'entrée stipule que
nul ne doit vous faire payer, en aucun cas. Il est donc naturel de
passer devant une sachristie qui, en plus d'interdire les photos,
voudrait vous faire payer 3 euros par personne pour vous octroyer le
droit ne serait-ce que de l'entrapercevoir. Vénitiens, votre jugement
sera salé.
Mardi, journée chaude, dans les 29° environ. Premiers arrivés premiers servis, on a enfin l'opportunité de s'asseoir à l'avant d'un vapo !
On s'arrête
au marché de Rialto, rempli de fruits de toutes sortes mais pas que,
puis, après avoir tourné dans les rues labyrinthiques et toujours aussi
tortueuses, on se retrouve à l'arrêt de San Stae. Le vaporetto bondé
nous amène une fois encore du côté de Saint-Marc. C'est la condition
sine qua non pour pouvoir attraper un bateau plus large qui nous
emmènera à une île située à 9 kilomètres des côtes, Burano.
Mardi, journée chaude, dans les 29° environ. Premiers arrivés premiers servis, on a enfin l'opportunité de s'asseoir à l'avant d'un vapo !
Le
trajet, parlons-en : La ligne 14 de vaporetti est une ligne
saisonnière, disponible donc uniquement l'été. Dans un premier temps le
vapo concerné, malgré sa grandeur, accueille un nombre étouffant de
personnes, mais la majorité s'arrête avant Burano, soit au Lido (la
plage de Venise), soit dans les terres, également desservies par cette
ligne.
En théorie les vaporetti de Burano permettent l'accès à Torcello, ancestrale origine de Venise, malheureusement il n'y avait pas le temps de faire les deux. Tant pis, ce sera pour une autre fois !
Mercredi, la chaleur est juste intenable. C'en est trop, on se rafraîchit dans la grande surface Coop de la Place de Rome. On se retrouve ensuite à Cannaregio, où cette fois on s'attarde dans deux églises locales, avant de partir direction Giardini.
Non loin de Sant'Elena, Giardini est un parc au final très similaire, avec beaucoup de zones d'ombres, des zones de jeux pour les enfants, et au-delà s'étend l'Adriatique.
Maintenant, abordons un peu les Miis rencontrés sur place, car oui, j'embarque ma 3DS en voyage, ce serait dommage de ne pas en profiter. C'est toujours intéressant de consulter les origines des Miis rencontrés dans ces circonstances, car souvent ce sont des touristes venus de pays étrangers. Au final, les touristes munis de cette console se révèlent assez peu nombreux, et la quantité de français croisés est tout simplement alarmante (aussi bien à ce niveau qu'en terme de quantité de touristes d'ailleurs). Heureusement, on peut tempérer cela : Par rapport aux Bahamas où je n'avais croisé qu'une seule habitante, ici les Miis Vénitiens sont nombreux, un sur deux le plus souvent. L'un de ces Miis a d'ailleurs un visage très réussi de masque Vénitien, gg à lui ! J'en aurai aussi profité pour débloquer la région Italienne voisine de la Vénétie, la Lombardie. L'Afrique du Sud et l'Allemagne (trois Miis dont un de Rhénanie du Nord croisé à deux reprises) s'invitent notamment, ainsi que la Californie et les régions Espagnoles de Valence et la Rioja. Il y a aussi eu un habitant de Kagoshima (au sud du Japon), un anglais, et, au détour d'un vaporetto, je croise de nouveau... Un Bahaméen. Collector.
Cela dit nous voilà déjà
arrivés à la fin du trajet, et l'investigation de terrain de cette année
a été concluante : Malgré la forte chaleur et l'abominable affluence de
touristes Français, Venise est un endroit à nul autre pareil, et quand
on y va on ne peut que comprendre non seulement l'engouement pour cet
endroit, mais surtout cette célèbre citation : Voir Venise et
mourir...
PS : Si vous voulez savoir
si j'ai vu la mafia, point de Bartoli ou de Sandretti dans les parages.
En revanche, la mafia est évoquée sur diverses pancartes et banderoles
qui protestent contre ces pratiques, les rues sont étroitement
surveillées par caméras, et il ne me semble pas incongru d'évoquer un
trafic assez important dans les rues touristiques, malgré l'interdiction
théorique du commerce abusif dans les rues (mais je crois que la police
est corrompue) : Il n'est en effet pas possible d'y faire deux pas sans
croiser de vendeurs à la sauvette, qui, vu leur nombre, sont toute une
organisation. Leur marchandise est toujours la même, des sortes de
boules gluantes qui s'aplatissent et se reforment une fois jetées au sol
suivant la procédure ancestrale des mafiositos. N'allez pas croire que
ce business ne rapporte rien, car les enfants tombent dans le piège de
ces malandrins, et, las de ne pas réussir à ratatiner leur petit cochon
fluorescent, finissent par le jeter à la poubelle sous l'injonction des
parents. Ah bah bravo morray, c'est du propre.
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