ÉDIT le 30 Avril 2013 : La 3DS n'a pas fini de me surprendre ! Deux fonctionnalités qui me décevaient quand j'ai tapé ce billet se sont révélées beaucoup plus poussées qu'à première vue, et l'application PasseLettre a été mise à jour, avec de nouvelles fonctionnalités franchement très pratiques ! Pour les deux autres fonctionnalités, il s'agit du Journal d'activité qui, surprise agréable, s'étend si on s'apprête à exploser ses capacités, passant de 16 pages à 32, et de Mii en Péril, qui, une fois terminé deux fois, donne l'accès à un second jeu plus retors !
Ces bonnes surprises me confortent dans l'idée que la 3DS est une console comme on n'en fait plus ! Et si vous venez de commencer la lecture de ce billet, gardez-les en tête car elles ne seront pas mentionnées par la suite.
Si les jeux vidéo console de salon ont depuis leur commencement été portés par une concurrence permanente, le cas des consoles portables est un peu plus flou : Pendant très longtemps, Nintendo s'est imposé en maître incontesté de la console de poche, loin devant Neo Geo Pocket, Game Gear, Zodiac et autres Wonderswan. Et je le prouve très simplement : La Neo Geo Pocket était une console de gros richard, la Game Gear avait une ergonomie de merde, je n'ai jamais entendu parler de la Zodiac, et la Wonderswan, bah c'était malheureusement une console exclusivement Japonaise.
Il aura fallu attendre Sony et sa PSP pour opposer une résistance à Nintendo. Et encore, le catalogue PSP est beaucoup moins étoffé que le catalogue de la concurrence, profitant principalement des jeux PS1 en téléchargement et de rares perles dégottables en se donnant la peine de chercher, quitte à importer. Quant à la plus récente, la PS Vita, j'estime que ce n'est même pas la peine, la console manquant cruellement d'exclusivités.
Un truc sympa avec les consoles portables, c'est qu'elles ne sont en général pas zonées, permettant d'importer sans inquiétude, voire, pour la PSP, de s'inscrire sur les stores étrangers de jeux en téléchargement, même si dans ce cas précis il vaut mieux rester prudent, l'émulation de certains titres se faisant plutôt difficilement.
La console portable à la Nintendo débute avec la respectable Game Boy. Elle fut suivie par la Pocket, une version allégée, puis par la Color, qui, comme son nom l'indique, dispose de couleurs. C'était la première upgrade notable des consoles Nintendo. Ne parlons pas de la
Virtual Boy, intéressante à tester deux minutes, mais qui donne rapidement la nausée. Par la suite, Nintendo a inventé la Game Boy Advance, une console au design véritablement innovant pour l'époque, mais qui souffrait, comme les Game Boy précédentes avant elles, de l'absence de rétroéclairage. Cet aspect a été apporté par la Game Boy Advance SP, qui en plus de ça ajoutait un design beaucoup plus ergonomique, se rapprochant à la fois de la première Game Boy et des téléphones portables à clapet.
Ensuite, Nintendo a inventé la DS. Une console portable avec deux écrans dont un tactile, et une puissance capable de rivaliser largement avec une Nintendo 64. La DS avait également un emplacement pour les jeux GBA. Seule ombre au tableau : Cet emplacement n'acceptait pas les jeux Game Boy, ce qui est pour être tout à fait honnête complètement stupide : La technologie GBA pouvait accepter la Game Boy, pourquoi avoir retiré cette possibilité, alors que ça n'aurait certainement rien coûté de plus à la firme ? À noter néanmoins que ce retrait de compatibilité s'est fait par la suite de plus en plus fréquent. Récemment, on m'apprenait que les Wii les plus récentes n'avaient plus de compatibilité GameCube, ni même de port manette, et ça ça fait immensément honte quand on sait que Nintendo vend online des jeux qui fonctionnent justement à la manette.
Dans le même temps, Nintendo sortait la Game Boy Micro, une GBA mais en plus petit, sans aucune compatibilité Game Boy et sans clapet. Son seul apport : Un rétroéclairage plus puissant. Absolument aucun intérêt.
Dans cette continuité, la DSi est, il faut bien en faire le triste constat, la première véritable mauvaise console de Nintendo sans compter la Virtual Boy. Ce n'est ni plus ni moins qu'une DS upgradée avec la possibilité de télécharger des jeux et l'ajout d'un appareil photo. Ah oui, ajoutons à cela quelques jeux DS sortis après coup et qui exploitent certaines des possibilités de la console, mais il n'y a guère que ça à sauver. En plus de ça, la compatibilité GBA est totalement abandonnée. Pourtant, la DSi n'appartient pas à la génération supérieure de consoles, et à cela s'ajoute le fait que plusieurs jeux DS ont des fonctionnalités supplémentaires qui s'activent par le biais de jeux GBA. C'est honnêtement assez dommage.
Et puis Nintendo a lancé la 3DS, qui est certainement à ce jour l'aboutissement absolu de plus de vingt ans de consoles portables,
n'en déplaise à certains. Et vous voulez savoir le mieux ? Le mieux c'est que ce n'est ABSOLUMENT PAS la fonction 3D qui la rend attrayante, même s'il faut reconnaître que cette fonction est une véritable réussite. Je vais donc vous parler plus en détail de la fameuse console. Et je vais partir du principe que certains d'entre vous n'ont jamais eu la console entre les mains et ne savent pas du tout ce qu'elle a sous le capot.